les images représentées dans mon blog ne sont que des vues d'artiste 3D sauf mention contraire.
Modelisation d'un avion exemplaire de la première guerre mondiale avec le Nieuport 17 ainsi que le travail sur les textures, c'est ce que j'adore.
Cela représente un travail passionnant qui également donne la beauté de l'objet modèlisé.
Voici le travail terminé...
Un jour faudrai bien que je fasse des tutuos....
Le SPAD S.XIII était une version améliorée du SPAD S.VII, ce qui fait que leur aspect extérieur était très semblable. Cet avion bénéficia de plusieurs améliorations par rapport à son prédécesseur, comme l'envergure légèrement augmentée ou encore un moteur plus puissant. Ceci conduisit à améliorer sensiblement ses caractéristiques de vol, qui étaient déjà excellentes pour le SPAD S.VII. De plus le S.XIII fut doté d'une deuxième mitrailleuse, ce qui en fit un chasseur redoutable.
Après son premier vol, le 4 avril 1917, les commandes de diverses armées de l'air commencèrent à affluer et dès fin mai 1917 les premiers S.XIII étaient opérationnels sur le front où il remplacèrent rapidement les S.VII et les chasseurs Nieuport.Le SPAD S.XIII devint le meilleur chasseur de l'époque et garda la maîtrise du ciel jusqu'après la fin de la Première Guerre mondiale.
Le S.XIII faisait preuve de qualités opérationnelles remarquables, ce qui fit monter le nombre d'exemplaires commandés à environ 10 000, mais beaucoup de ces commandes furent annulées à la fin du conflit. Au total 8 472 appareils de ce type furent tout de même construits et utilisés, à côté de l'armée de l'air française, par les armées de l'air de la Belgique, d'Italie, de la Grande-Bretagne et des États-Unis. Après la guerre, bon nombre d'appareils furent encore exportés en Belgique, au Japon, en Pologne et en Tchécoslovaquie.
René Fonck 52 victoires remportées sur cet appareil
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/SPAD_S.XIII
La Société SPAD (Société Pour les Avions Déperdussin) connut un grand succès avant guerre grâce aux monoplans dessinés par Louis Béchereau.
A la suite de difficultés financières, la société dut fermer ses portes mais fut reprise par Louis Blériot en 1914 , créant ainsi la nouvelle Société pour l'Aviation et ses Dérivés ce qui permit de conserver le sigle SPAD. Louis Béchereau, resté chef du bureau d'études, travailla sur de nombreux appareils aboutissant à la création du SPAD XIII.
La configuration générale du SPAD XIII ne présentait guère de nouveautés spectaculaires en comparaison des appareils du type FOKKER D VII. La maîtrise technique de la construction bois lui conféra sa robustesse proverbiale au prix d'une masse à vide plutôt lourde. L'aérodynamique plutôt réussie se caractérisait par un bon profil d'ensemble, la section arrondie du fuselage et le dessin du nez (avec son radiateur frontal de forme quasi circulaire), le tout lié au grand allongement de la voilure. L'ensemble associé au très capricieux moteur HISPANO SUIZA 220 cv conférait à cet appareil des qualités de grimpeur très supérieures à ses homologues anglais et allemands même si cette supériorité se payait d'un certain manque de maniabilité.
Le SPAD ne fut pas en effet un avion « facile », surtout à basse vitesse avec un décrochage très brutal du à l'épaisseur réduite du profil d'aile. Mais, sa robustesse extraordinaire lui permettait en toute sécurité des piqués accentués et prolongés à plus de 450 km/h suivis de ressources brutales, ce qui autorisait des manoeuvres dans le plan vertical généralement interdites aux autres chasseurs jusqu'à l'apparition du célèbres FOKKER D VII. Il possédait en outre l'avantage de constituer un plate-forme de tir très stable et de bien encaisser les rafales adverses.
La voilure était constituée de deux ailes à structure bilongeron. L'aile supérieure, monobloc, présentait une envergure et une corde légèrement plus grandes que l'aile inférieure construite en deux sections. Les bords d'attaque étaient recouverts de contre-plaqué et les bords de fuite formés de corde à piano. Les ailes ne présentaient pas de dièdre. La structure du fuselage, elle aussi, était en bois avec de nombreux renforts métalliques en particulier sur les couples principaux. Elle consistait en quatre longerons réunis par des structures transverses, le tout renforcé de croisillons en corde à piano (fil d'acier). Le dos et le ventre avait une forme arrondie. Le train d'atterrissage se composait de jambes principales monoblocs en peuplier contre collé; les amortisseurs étaient d'un système classique pour l'époque en tresses de cordes élastiques (Sandows). Le liquide de refroidissement passait dans un radiateur circulaire, muni de volets de réglage de température. Le réservoir principal de carburant, installé dans la partie inférieure de l'appareil, était muni d'un système de vidange rapide par arrachage d'une plaque étamée. Deux nourrices d'essence étaient situées dans la partie centrale de l'aile supérieure, juste derrière la nourrice d'eau. Le réservoir d'huile se trouve sur le plancher à la droite du siège pilote.
L'hélice portait la signature de Galia ou d'un certain Marcel Bloch dont c'était l'aube de la carrière aéronautique et plus connu sous le nom de Marcel Dassault.
Les qualités techniques et opérationnelles du SPAD s'étaient confirmées dès les premiers vols du prototype le 4 avril 1917, piloté par R. DORME. Il fut en dotation dans 81 escadrilles françaises ainsi que dans de nombreuses formations étrangères